A propos

Mon parcours

page-1-ann1.jpgJe suis diplômée en architecture de jardins. En 1995, après quelques années en entreprise, j’ai changé d’orientation. J’ai préféré poursuivre dans une profession où on « cultive le jardin intérieur » de jeunes et moins jeunes en leur faisant découvrir la nature; l’univers végétal, le monde animal, la géologie et le paysage.
J’ai suivi alors plusieurs modules de formation qui m’ont permis de me spécialiser dans la connaissance de la nature « sauvage » et dans l’encadrement de groupes.

L’association et ses réalisations

page-2-realisations.jpgEn 2003, quelques amis et moi, nous avons fondé Grandeur Nature. L’association est surtout active dans la région de Pont à Celles et ses environs. Ses administrateurs sont une enseignante du secondaire, une formatrice et conteuse, un ingénieur agronome, un manager prépensionné et une guide nature.

Depuis, j’ai organisé:

Les animateurs

page-3-animateurs.jpgJe travaille souvent seule. Quand je fais appel à des animateurs, j’exige qu’ils aient les qualités suivantes:
- la capacité de construire une relation de confiance avec les enfants ou les .adultes;
- de la créativité pour proposer des activités variées adaptées au public qu’ils encadrent;
- une connaissance des espèces végétales et animales de nos contrées.

Ma méthode

page-4-methode.jpgEn Belgique, où il n’y ni réserve naturelle comme au Kenya, ni forêts tropicales comme au Congo, il suffit de s’éloigner un peu de chez soi pour trouver une prairie, un bois, un étang et d’être attentif pour découvrir et observer le foisonnement de la vie.
J’aime amener des groupes dans des coins de Nature proches, plus ou moins préservés, et de faire en sorte que les participants se déconnectent de leur vie dans un environnement bâti et s’imprègnent du lieu pour découvrir ensemble ses particularités. Ensuite, de retour à notre « base », nous pouvons étudier et commenter nos découvertes.
Je trouve qu’il est important de partir quelques jours au bord de la mer ou en Ardenne. Comme l’imprégnation dure plus longtemps, les participants arrivent à mieux se détacher de leur quotidien et à devenir plus réceptif. Ils peuvent alors développer une autre regard sur la Nature, que j’espère plus respectueux.

Mes souhaits pour le futur

page-5-ann2.jpgDans le futur, j’aimerais m’adresser à un public plus large, multiplier les séjours de découverte pour les écoles et organiser plus d’activités pour les adultes, comme des week-end à thème en Ardenne dans une ambiance conviviale.

Mon fil conducteur

Le respect

1-respect.jpgJe suis convaincue que pour respecter la Nature, il est préférable de commencer par se respecter soi-même, et respecter les autres. C’est pourquoi, chez Grandeur Nature, les animateurs accordent beaucoup d’importance aux relations entre les participants et à la socialisation.
Les cercles de parole, où chacun peut s’exprimer à son tour en bénéficiant de l’écoute des autres, sont souvent utilisés en début ou en fin d’activité.

La rencontre

2-rencontre.jpgUne activité Nature est une rencontre entre les participants et les formes multiples que prend la Nature. A l’occasion de cette rencontre, chaque participant est invité à partager son expérience, son ressenti et ses connaissances. Elles enrichissent l'activité, elles valorisent les participants qui les contribuent. Cette contribution personnelle permet également de développer les relations entre les membres du groupe à travers l’écoute.
Les activités organisées par Grandeur Nature servent à « matérialiser » la rencontre entre le participant et la Nature à travers des observations, des dessins, des modelages, des œuvres, des contes et… de l’alimentation quand il s’agit de plantes sauvages comestibles.

La curiosité

3-curiosite1.jpgA l’époque de Facebook et des Ipod, la Nature est perçue comme un décor ou un terrain de jeu. Le préalable à toute connaissance de la Nature, de préférence sensitive, est l'éveil de la curiosité chez les participants.
L'échange permet de stimuler cette curiosité. A cette occasion, la curiosité n'est plus "un vilain défaut" mais une belle qualité.

La sensibilité

4-sensibilte.jpgJ’utilise l’expérience sensitive in situ (odeurs, couleurs, textures, formes ou anecdotes) comme premier pas vers la la connaissance sensitive et le savoir. J’aimerais que le participant prenne conscience de la fragilité des milieux naturels, de leur complexité, de leur interdépendance, mais aussi de leur beauté et qu’il ne se contente pas de pouvoir énumérer le nom de toutes les plantes et  « petites bêtes » que nous croisons sur notre chemin. Une rencontre sensible, émotionnelle avec la Nature permet de mieux saisir la gravité des risques que les humains font  peser sur notre environnement.

L'humilité

5-humilite.jpgJe suis consciente des limites de l'éducation à la Nature. Je me contente de planter une petite graine fragile, délicate pendant quelques heures ou quelques jours à peine et j’espère qu'elle va grandir dans un terreau favorable, avec une belle lumière, de l'eau en suffisance pour que, dans 10 ans, ou plus, l'enfant devenu adulte puisse éviter les mêmes erreurs vis à vis de l'environnement que la génération de ses parents et grands-parents.
En cela, je me considère comme une goutte d'eau et j’espère qu'il y a eu d'autres gouttes d'eau avant et qu'il y en aura après moi pour former de grandes rivières.